La Cassation se prononce sur l'abus fiscal et les sociétés de management
Le fisc est souvent méfiant à l'égard des sociétés de management et plus particulièrement, il remet en question auprès de la société qui paie les indemnités à la société de management la déduction de celles-ci.
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Droits de vente réduits en Wallonie : nouveaux montants pour 2026
En Région wallonne, vous pouvez bénéficier d’un droit d’enregistrement réduit de 6% au lieu de 12,5 % pour l’achat de petites propriétés rurales (biens immeubles destinés ou utilisés pour l’exploitation agricole).
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Les comptes de l'État belge déménagent : pas de virements du 12 au décembre 2025
BNP Paribas Fortis reprendra, le week-end des 13 et 14 décembre 2025, les comptes de l’État fédéral (les comptes sur lesquels vous payez par exemple des amendes routières ou versez votre précompte professionnel mensuel) à Bpost.
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Facturation électronique obligatoire : tolérance pendant les 3 premiers mois de 2026
À partir du 1er janvier 2026, les entreprises belges assujetties à la TVA doivent s’envoyer entre elles (B2B) des factures électroniques via le réseau Peppol.
Le fisc est souvent méfiant à l'égard des sociétés de management et plus particulièrement, il remet en question auprès de la société qui paie les indemnités à la société de management la déduction de celles-ci. Il arrive parfois aussi qu'il fasse abstraction de la société de management et impose directement ses revenus auprès de l'administrateur qui fournit effectivement les services. La cour de cassation a décidé, le 2 janvier 2020, que cela n'était plus possible.
Le fisc peut faire abstraction de la réalité juridique, dans le cas, de l'existence d'une société et des conventions qu'elle a conclues s'il démontre la simulation ou l'abus fiscal, ce qui ne fut pas le cas. En cas de simulation, le fisc doit démontrer que l'administrateur n'accepte pas toutes les conséquences de sa société, p.ex. en signant des documents en son nom propre. En cas d'abus fiscal, le fisc doit démontrer que l'administrateur cherche à atteindre un avantage fiscal qui est contraire aux intentions du législateur. Il n'y a pas d'abus fiscal s'il y a un motif non-fiscal.